lundi 20 janvier 2020

Amour et et Unité

Art Divin de Vivre - Chapitre XIV page 185-190,  Editions de 1970 -Maison d'Editions Baha'ies
Auteur : Abdu'l-Bahà

AMOUR et UNITÉ

     Tous les prophètes de Dieu sans distinction, que ce soit Le Christ Lui-même ou la Beauté Bénie (...Baha'ù'llàh), absolument tous les Prophètes, apparurent et lancèrent leurs appels dans l'intention de faire du monde humain le Royaume de Dieu. Leur but à tous était de rendre céleste ce qui était terrestre, clair ce qui était sombre et divin ce qui était satanique.
     Ils s’efforcèrent de faire régner parmi les enfants des hommes l'amour et l'harmonie et de déployer à leurs yeux l'unité fondamentale de l'humanité. Ils voulurent saper les fondements de tous les différends et assurer au monde les impérissables   bénédictions de la vie éternelle.
     Ô Toi que j'honore, médite en ton cœur sur le monde de l'existence : association, harmonisation, union sont sources de vie; divisions et mésententes engendrent la destruction. Si tu observais la création, tu verrais que l'existence de chaque être est conditionnée par l'association et la combinaison de divers éléments et que si ceux-ci se dissocient, c'est la fin de l'existence de l'être en question. 
     Cette dépendance mutuelle est réalisée directement ou par intermédiaire, et si, le temps d'un clin d’œil, cette confirmation et cette assistance cessaient d'agir sur l'être vivant, celui-ci finirait aussitôt d'exister, car toutes les choses sont reliées entre elles et tirent assistance l'un de l'autre. Ainsi les grands fondements du monde de l'existence sont la coopération et la réciprocité. Comparons le monde au temple humain. Tous les membres et les organes  du corps humain s'assistent les uns les autres et c'est grâce à cela que la vie se poursuit. Mais que dans ce merveilleux mécanisme se produise une séparation et la vie devient la mort et les parties du corps se désintègrent.
     De même dans la Création existent de merveilleuses résonances et des échanges de forces; ce sont les causes de la vie du monde et de la persistance  de ses phénomènes innombrables. Celui qui observe les êtres vivants et les plantes se rend compte que l'animal et l'homme entretiennent leur vie grâce à l'inhalation des effluves du monde végétal, c'est-à-dire de cet élément que l'on nomme oxygène. Mais le royaume végétal, lui aussi, tire sa vie de créatures vivantes par l’intermédiaire de la substance appelée carbone. En résumé, tous les êtres sensibles tirent leur vie  des êtres qui croissent hors de terre et ceux-ci, à leur tour, reçoivent la vie des êtres sensibles. Par conséquent, cet échange et cette interaction  se poursuivent de façons ininterrompue. Cette observation illustre bien  le fait que la base de la vie  est l'assistance mutuelle et l'entre-aide générale et que la suspension de cette réciprocité provoquerait aussitôt la destruction et le néant. Plus le monde aspire à la civilisation et plus cette importante question de la coopération est manifeste. Il suffit d'observer le monde pour constater l'influence énorme qu'exerce ce facteur, influence telle que la survie de l'humanité elle-même, en est entièrement dépendante.
     Tiens pour assuré que le secret des Saintes Manifestations de Dieu est l'Amour. Il est la Manifestation du Miséricordieux, la fontaines des eaux spirituelles, la douce lumière céleste et le souffle persistant de l'Esprit-Saint qui vivifie l'âme humaine. Il est la cause de la Révélation faite par Dieu à l'homme, le cordon vital dont dépend, conformément à la Création divine, la réalité des choses. L'Amour est le seul moyen d'obtenir le véritable bonheur dans ce monde et dans l'autre, il est la Lumière qui guide dans les ténèbres, c'est le trait d'union vivant, entre Dieu et l'homme qui assure le progrès de toute âme éclairée.
     C'est la plus grande Loi qui gouverne ce puissant Cycle céleste, le lien initial qui rattache les divers éléments du monde matériel, la force magnétique suprême qui règle le mouvement des sphères à travers les espaces du ciel. Par sa puissance infaillible et illimitée, il explique les mystères latents de l'Univers. C'est l'Esprit de vie qui vient parer le corps de l'humanité, le créateur de vraie civilisation,  et le flot d'impérissable  gloire qui se répand sur toute race et nation animée de sentiments élevés. Quiconque reçoit cette gracieuse Faveur Divine, son nom sera sûrement magnifié et exalté par le céleste Concours, par l'Assemblée des Anges et par les habitants du Royaume d'Abhà. Quant à ceux qui détournent leur cœur de l'Amour Divin - la Révélation du Miséricordieux - ils erreront dangereusement, tomberont dans le désespoir et finalement périront. Il n'y aura pour eux aucun refuge, ils deviendront semblables aux plus viles créatures de la terre et seront un objet de honte et de mépris.
     Ô vous, Bien Aimés du Seigneur, efforcez-vous de manifester l'Amour de Dieu, d'être les lampes de la Direction Divine répandant au milieu des enfants de la terre la lumière de l'Amour et de la concorde.
      Si quelqu'un prétendait que l'unité ne peut pas être réalisée dans le monde parce que les peuples diffèrent profondément dans leurs manières, leurs habitudes, leurs goûts, leurs tempéraments, leurs caractères, leurs pensées, leurs vues, nous leur répondrions qu'il y a deux sortes de différences. L'une est cause de destruction, comme le montre l'esprit de rivalité et de lutte qui anime les nations en conflit ou antagonistes. L'autre n'est qu'un signe de diversité, un symbole secret de la perfection et la révélation des bontés du Très-Glorieux.
     Vois les fleurs d'un jardin, bien que différentes d'espèce, de forme, de couleur et de taille, elles sont cependant rafraîchies par les ondées d'un même printemps, ravivées par les brises du même vent, revigorées par les rayons d'un même soleil et leur diversité ajoute à leur charme et accroît leur beauté. Combien serait morne pour l’œil un jardin où plantes, feuilles, fleurs, branches et arbres seraient calqués sur un même gabarit, et auraient la même couleur.
La diversité des tons, des formes et des dimensions sont la richesse et l'ornement du jardin dont ils rehaussent l'effet. De même lorsque plusieurs modes de pensées, de tempéraments et de caractères sont placés côte à côte sous le pouvoir et l'influence d'un agent unique, la gloire et la beauté de l'humaine perfection se révèlent et deviennent manifestes. Seule la Puissance Céleste du monde divin  qui gouverne et transcende la réalité des choses, a le pouvoir d'harmoniser les divergences des pensées, des sentiments, des idées et des convictions qui règnent chez les enfants des hommes. 
     Dieu ne fait aucune distinction entre les couleurs. Tous sont un dans la couleur et dans la beauté de l’obéissance envers Lui;  la couleur est sans importance, mais, par contre, le cœur est tout. Peu importe l’extérieur si le cœur est pur et blanc au-dedans; Dieu ne regarde pas la couleur et le teint mais les cœurs. Celui dont les vertus et la moralité sont louables est préféré en la présence de Dieu et c'est le plus dévoué au Royaume qui est le mieux aimé.

(A suivre pour la 2e partie du chapitre XIV) 

Pour lire  "Art Divin de vivre sur internet, c'est ici http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/saint/noyau/saint-ARTD.htm

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Célébration du Bicentenaire de la Naissance du Bab à travers le monde en octobre 2019


































































mercredi 8 janvier 2020

Croire en Dieu plutôt qu'en soi-même


(L'art  divin de vivre p. 14 - 15, 1ère édition/1970 ( propos recueilli au moment du naufrage duTiitanic) Auteur : Abdu'l-Bahà. [1844- 1921] Pour Rappel

Croire en Dieu plutôt qu'en soi-même

   Ces événements (tels la catastrophe du Titanic) ont de profondes raisons, car ils visent à enseigner aux hommes certaines graves leçons. Nous avons tendance à vivre  aujourd'hui  en nous basant sur des circonstances matérielles. Les hommes s'imaginent que la taille et la puissance d'in navire, la perfection de ses machines ou l'adresse de son pilote sont des garants parfaits de leur sécurité. Mais pourtant des sinistres se produisent parfois et cela, afin que les hommes apprennent que Dieu est le vrai et unique Protecteur. Si la volonté de Dieu est de protéger un homme, un tout petit bateau échappera ç la destruction tandis qu'ailleurs, le plus grand et le mieux construit des vaisseaux, sous le commandement du meilleur et du plus adroit capitaine, ne réchappera pas d'un danger comme celui qui se présenta dans l'océan.
     Le but de tout cela, est d'amener les habitante de la terre à se tourner vers Dieu comme vers l'unique Protecteur, afin que les âmes des hommes s'abritent sous Sa sauvegarde en se souvenant qu'en Lui est la vraie sécurité. Ces événements surviennent  pour que la Foi des Hommes s'accroisse et se fortifie, de sorte que, si nous nous sentons tristes et découragés, nous devons supplier Dieu d'attirer nos cœurs  vers son royaume et prier pour ces défuntes victimes avec une foi absolue dans son infinie miséricorde. Ainsi ces âmes, si elles ont été privées de l'existence terrestre, pourront connaître une vie nouvelle dans les demeures suprêmes de leur Père céleste.
     Ces propos ne doivent pas nous laisser supposer que l'homme pourrait jamais se dispenser d'accorder tous ses soins et toute son attention à ce qu'il entreprend. Dieu l'a doué d'une intelligence afin qu'il puisse veiller à sa propre sauvegarde et assurer sa propre protection. Par conséquent, il doit rechercher tous les moyens que l'exercice des sciences peut lui procurer et les mettre en pratique. Il doit se montrer avisé, réfléchi et juste, dans ses projets, construire le meilleur bateau possible, s'assurer la direction du plus habile capitaine, mais après cela, s'en remettre à Dieu et Le tenir pour le seul Gardien.
Pour lire cet ouvrage " l'Art divin de Vivre", sur internet c'est ici : http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/saint/noyau/saint-ARTD.htm 

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mardi 26 novembre 2019

L'ART DIVIN DE VIVRE : En marche vers le royaume d'immortalité

L'ART DIVIN DE VIVRE
 p.33 à 41, Edition de 1970 Textes baha'is rassemblés par Mabel Hyde Paine. Traduit de l'anglais par Fernand Brochain. Dernière édition.

      En marche vers le Royaume d'immortalité
   
     Ô fils de l'Amour. Toi qui es si proche des hauts-lieux de Gloire et de l'arbre céleste de l'Amour, fais donc un pas, puis un autre et, marchant dans le royaume immortel, pénètre dans ce Pavillon d’Éternité. Tends l'oreille à ce qui fut révélé par la Plume de Gloire.


   Ô fils de l'Esprit. La chose que Je chéris le plus est l’Équité. Si tu Me désires, ne t'en détourne pas. Ne la néglige pas si tu veux que Je mette en toi Ma confiance. Grâce à elle, tu verras par tes propres yeux et non pas  avec ceux des autres et tu acquerras le savoir par ta propre connaissance et non par celle de ton voisin.


    Médite dans ton cœur sur l'homme que tu dois être. En vérité, l’Équité est le donc que Je t'ai fait et le signe de ma faveur bienveillante. Ne la perds jamais de vue.


    Il est donc de notre devoir en ce siècle radieux, de rechercher les principes essentiels de la divine religion, de découvrir les réalités sous-jacentes de l'unité de l'humanité et de trouver la source d'unité  et de concorde qui réconciliera les hommes dans l'harmonie céleste de l'amour.
     Je demande à Dieu que la divine lumière dont il est question au 12e Ch. de St Jean, dirige pour toujours sur toi ses rayons. La vie terrestre de l'homme est éphémère, aussi doit-il-il en apprécier chaque instant et choisir ce qui peut le conduire à la gloire éternelle.
     Ô fils de l'existence, fais ton examen de conscience chaque jour avant que tu ne sois convoqué pour le règlement final, car la mort sans t'avertir, viendra à toi, et tu devras rendre compte de tes actes.


     Un vie nouvelle est actuellement entrain de se manifester chez tous les peuples de la terre et aucun n'en a découvert la cause ni perçu les motifs. Voyez l'Occident, soyez  témoin de la façon dont il a, - dans la poursuite de choses vaines et sans importance - sacrifié et comment il sacrifie encore, des vies innombrables pour la conservation  de ses richesses et le maintien de sa suprématie. Ô amis, ne restez pas insouciants des vertus dont vous fûtes doués, ni indifférents au sujet de votre haut destin. Ne permettez pas que vos efforts soient soient compromis par les vaines images que certains cœurs ont inventées.
     Heureux sont les sages qui ont reconnu le droit Sentier de Dieu et ont regardé vers son royaume. Heureux les joyeux et les sincères dont les cœurs lumineux brûlent de la connaissance du 
Miséricordieux et que leur renoncement protège  des vents sauvages de l'épreuve et de la souffrance. Heureux les intrépides dont le cœur ne se trouble pas devant la puissance des oppresseurs. Heureux les lucides qui ont appris à distinguer le transitoire de l'éternel, qui ont tourné leur face vers  vers l'Impérissable et qui sont mentionnés parmi les immortels dans le Royaume de Pouvoir et de Gloire.


      Qu'il est excellent et noble, l'homme que est parvenu au grade pour lequel il avait été désigné. Mais combien vil et méprisable est celui qui se détourne du bien général et gaspille ses précieuses capacités à des fins personnelles et égoïstes. Le plus grand bonheur ne se trouve que dans le bonheur des autres.
     Hélas, ils imaginent que la grandeur et la gloire vont de paire avec l'accumulation des richesses terrestres et des vanités du même genre. Mais maintenant, comprenez. Si un homme se donne la peine de réfléchir, il verra que le Dieu omnipotent l'a distingué parmi Ses créatures par le vêtement de l'honneur, de la vertu et de l'intelligence. L'homme est devenu le printemps des merveilles divines et le entre des des mystères du Royaume du ciel.


     Pourquoi salit-il ce manteau immaculé avec la boues des désirs égoïstes et échange-il ce bonheur éternel pour les profondeurs de l'extrême abaissement ?  Par les explications que nous avons déjà données, nous avons voulu montrer que la gloire, le bonheur, l'honneur et la paix de l'homme ne consistent pas dans ses richesses personnelles mais plutôt dans la sublimation de son âme, la noblesse de ses intentions, l'étendu de son éducation et dans la solution qu'il adopte devant les problèmes de la vie. En vérité, c'est dans les âmes des hommes que se trouve leur seule gloire. 
     Tu me demandes si, par l'apparition du Royaume de Dieu, toute âme a été sauvée. Le soleil de réalité s'est montré pour le monde entier; Son apparition lumineuse est le salut et la vie; mais seul celui qui aura ouvert les yeux de la réalité et qui aura vu ces Lumières sera sauvé. 
L'ouvrage " L'Art divin de vivre" peut être acheté ici : https://www.librairie-bahaie.fr/art-divin-de-vivre-474.html
Les chapitres de ce livre parlent des qualités idéales qui caractérisent un monde de vie sanctifié, et qui sont  en vérité les jalons du lumineux sentier conduisant au royaume. Les paroles de Bahá'u'lláh et d' 'Abdu'l-Bahá sur ce sujet remplissent de nombreux volumes. Nous espérons que le choix qui a prévalu incitera le lecteur à étudier lui-même ces écritures.
       

























lundi 26 juin 2017

Les grèves ( comment résoudre l'extrême richesse et l'extrême pauvreté )

Leçon LXXVI   extraite de l'ouvrage "Les Leçons de Saint d'Acre"  recueillies par Laura Clifford Barney et traduites du persan par Hippolyte Dreyfus (p.291 à 295)   Auteur : Abdu'l-Bahà
1 ère édition en 1954 ;  5 e édition corrigée en 1982/Avril  Presse universitaire de France
6 e édition en 2007/Maison d'éditions baha'ies


     Les grèves  ( Il est fort à propos que  tous les gouvernements du monde prennent leur courage à deux mains et s’attellent enfin à l'élimination de l'extrême de richesse et l'extrême de pauvreté. L'instauration d'une société juste est source de paix, de tranquillité et de sécurité pour  tout le genre humain).

     Vous m'avez interrogé sur les grèves. Cette question est, et sera longtemps le sujet de grandes difficultés. Elles tiennent à deux causes. L'une est l'extrême avidité et la rapacité des fabricants et industriels, l'autre les excès, l'avidité et l'intransigeance des ouvriers et travailleurs. Il est donc nécessaire de porter remède à ces deux causes.
     Mais la cause principale de ces difficultés réside dans les lois en usage dans la civilisation actuelle ; car elles conduisent à ce qu'un petit nombre d'individus amassent des fortunes sans pareilles, dépassant leurs besoins, tandis que le plus grand nombre demeure dépourvu, dépouillé, et dans la plus grande misère. Et cela est contraire à la justice, à l'humanité, à l'équité ; c'est le comble de l'iniquité, l'opposé de ce qui cause la satisfaction divine.
      Ce contraste est particulier au monde de l'homme ; chez les autres créatures, c'est à dire chez presque tous les animaux, il existe une sorte de justice et d'égalité. Ainsi l'égalité existe dans un troupeau de moutons d'un berger et dans une bande de cerfs dans la campagne. De même, parmi les oiseaux de la prairie,  de la plaine,de la colline ou du verger ; et dans chaque espèce animale il existe une certaine sorte d'égalité. On ne trouve pas chez eux une pareille différence dans les moyens d'existence ; aussi vivent-ils dans la tranquillité et la joie les plus complètes.   
    Il en est tout autrement de l'espèce humaine qui persiste dans l'erreur la plus grande et dans l'iniquité absolue. Considéré un homme qui a amassé des trésor en colonisant un pays à son profit : il a conquis une fortune immense et s'est assuré des bénéfices et des revenus qui coulent comme un fleuve, tandis que cent mille malheureux, faibles et impuissants, manquent d'une bouchée de pain. Il n'y a là ni égalité ni bienveillance. Aussi, vous voyez que tranquillité et la joie générales sont anéanties, que le bien-être de l'humanité à tel point que pour un grand nombre la vie est devenue stérile. Car la fortune, les honneurs, le commerce, l'industrie sont entre les mains de quelques individus, tandis que les autres sont soumis à toute une série de difficultés et à des trouble illimités ; ils n'ont ni avantages, ni bénéfices, ni bien-être, ni tranquillité.
     Il faut donc instituer un règlement et des lois qui réglementeraient les fortunes excessives de certains particuliers et feraient face aux besoins de millions de pauvres de la masse ; on obtiendrait ainsi une certaine modération. Cependant, l'égalité absolue est toute aussi impossible ; car l'égalité absolue dans les fortunes, les honneurs, le commerce, l'agriculture, l'industrie, aboutirait au désordre, au chaos, à la désorganisation des moyens d'existence, et au désappointement universel ; l'ordre des affaires de la collectivité serait tout à fait détruit. Ainsi, des difficultés surgiront également si l'on impose une égalité injustifiée. Il est donc préférable d'établir la modération au moyen de lois et règlement visant à empêcher que se constituent des fortunes excessives de certains individus, et à protéger les besoins essentiels de la masse; Par exemple, les fabricants et es industriels amassent chaque jour un trésor, et les pauvres travailleurs ne gagnent pas leur subsistance journalière ; cela, c'est le comble de l'iniquité, et aucun homme juste ne l'accepterait.
      Il faut donc établir des lois et des règlements qui permettent au corps des ouvriers de recevoir leur salaire de propriétaire de la fabrique, et qui les associeraient dans le quart ou le cinquième des bénéfices, selon les nécessités de la fabrique ; ou bien que le corps des ouvriers et le fabricant soit associés d'une façon équitable dans les bénéfices et les avantages. En effet, le capital et la direction vienne du propriétaire de la fabrique, l'ouvrage et le travail du corps des ouvriers. Ou bien les ouvriers recevront un salaire qui leur assurera des moyens d'existence convenables, et lorsqu'ils cesseront le travail et seront affaiblis et sans ressources, ils auront des avantages suffisants sur le revenu de l'industrie ; ou bien les salaires seront suffisamment élevés pour que les ouvriers soient satisfaits de la somme reçue  et puissent mettre un peu d'argent de coté pour les jours de manque et d'impuissance.
     Lorsque les choses seront ainsi fixées, le propriétaire de la fabrique ne mettra plus de coté, tous les jours, un trésor qui ne lui sert absolument à rien ( car, si la fortune est disproportionnée, le capitaliste succombe sous un poids formidable et tombe dans les difficultés et les troubles les plus grands ; l'administration d'une fortune excessive est très difficile et épuise les forces naturelles de l'homme).  Pareillement, les ouvriers et travailleurs ne seront plus dans la misère et la gêne les plus grandes et ne seront plus soumis, à la fin de leur vie, aux pires privations.
     Il est donc clair et évident que la répartition de fortune excessive entre les mains d'un petit nombre d'individus, à coté des besoins de la masse, est une iniquité et une injustice. De même, l'égalité absolue serait un obstacle à la vie, au bien-être, à l'ordre et à la tranquillité de l'humanité. Dans ces conditions, la modération est de beaucoup préférable. Elle réside en ceci que les capitalistes soient modérés dans l'acquisition de leurs bénéfices, et qu'ils tiennent compte des besoins des pauvres et des nécessiteux ; c'est-à-dire que les ouvriers et travailleurs reçoivent un salaire journalier fixe et établi, et qu'ils aient aussi une part et une fraction des bénéfices généraux de la fabrique.
     Ce qui convient c'est que, en ce qui concerne les droits communs aux fabricants, aux ouvriers et aux travailleurs, des lois soient établies qui donnent aux fabricants des bénéfices modérés, et qui apportent aux ouvriers les moyens d'existence nécessaires et la sécurité pour l'avenir. Ainsi, lorsqu'ils s'affaibliront, cesseront de travailler, deviendront vieux et impotents, ou laisseront derrière eux des enfants en bas âge, que ce ne soit pas l’excès de pauvreté qui les anéantisse, eux et leurs enfants. Et ce seront les revenus de la fabrique elle-même, auxquels ils ont droit, qui leur fourniront une partie, si petite soit-elle, de leurs moyens d'existence.
     De même, les ouvriers ne doivent plus faire des revendications excessives et se révolter, ni demander au-delà de leurs droits ;  ils ne doivent plus faire des grèves, ils doivent être obéissants et soumis, et ne pas demander des salaires excessifs. Mais les droits réciproques et raisonnables des deux parties associées seront fixés légalement et établis selon des lois justes et désintéressées. Au cas où l'une des deux parties ferait une transgression, les tribunaux feraient condamner le transgresseur et l’exécutif devrait appliquer le verdict : ainsi, l'ordre serait rétabli et les difficultés réglées.
     L'immixtion des tribunaux et du gouvernement dans les difficultés pendantes entre les fabricants et les ouvriers est légale, pour la raison que les affaires courantes  entre les ouvriers et les fabricants ne peuvent être assimilées aux affaires ordinaires entre particuliers ne concernant pas le public, et dont le gouvernement ne doit pas s'occuper. En effet, biens qu'elles paraissent être des affaires personnelles, ces difficultés entre les deux parties sont au détriment du public ; car les affaires commerciales, industrielles, agricoles et les affaires générales du pays, tout cela est intrinsèquement lié. Si l'une souffre d'un vice, le détriment atteint la masse. Ainsi, les difficultés entre ouvriers et fabricants devienne une cause de détriment général.
     Le tribunal et le gouvernement ont donc le droit d'immixtion ; lorsqu'une difficulté entre deux individus présente au sujet de droits particuliers, il faut qu'un tiers règle la question : c'est le rôle du gouvernement. Donc, le problème des grèves qui causent des troubles dans le pays et qui, souvent, tiennent aux vexations excessives des ouvriers, aussi bien qu'à la rapacité des fabricants, comment pourrait-il être négligé ?
      Grand Dieu !  se peut-il qu'un homme qui voit un de ses semblables affamé, nu, dépourvu de tout, puisse se reposer et demeurer à l'aise dans son château luxueux ? Celui qui en rencontre un autre dans la plus grande misère peut-il jouir heureusement de sa fortune ? C'est pour cela que, dans la religion de Dieu, il est prescrit et établi que les hommes fortunés doivent, chaque année, abandonner une certaine part de leur fortune pour l'entretien des pauvres et des malheureux. C'est cela le fondement de la religion de Dieu, et cela engage tout les monde.
     Telle est la signification des bonnes œuvres dans les tablettes et les livres divins.

Les Leçons de Saint-Jean d'Acre ( Les grèves )Abdu'l-Bahà Ch.5/76

Documentation sur la foi Baha'ie

Librairie baha'ie

Processus éducatif pour enfants, jeunes et adultes

Aux frontières de l'Apprentissage : Frontiers of Learning -French subtitled     Dans des villes et des villages du monde entier, des jeunes et des moins jeunes prennent part au processus de construction communautaire basé sur les concepts enchâssés dans les écrits baha'is. Ce film réalisé en 2013,  relate les  perspectives et les expériences d'enfants, de pré-jeunes, de jeunes et d'adultes - en Colombie, au Canada,  en République Démocratique du Congo et en Inde - dont les efforts pour construire des communautés vibrantes se situent aux frontières de l'apprentissage.









 

vendredi 23 juin 2017

Pourquoi il faut suivre les enseignements des manifestations de Dieu ?

Leçon LXXXIV   extrait de l'ouvrage "Les Leçons de Saint Jean d'Acre" page 327 à 332  Auteur : Abdu'l-Bahà

     Questions -  Ceux qui ont pour eux les bonnes actions, leur bienveillance générale, des mœurs louables, qui agissent avec amour et bonté envers toutes les créatures, qui s'occupent des pauvres, qui s’efforcent d'établir la paix universelle, quel besoin ont-ils des enseignements divins ? D'ailleurs ils croient qu'ils peuvent s'en passer. Quelle est donc leur condition ?
     Réponse. -  Sachez que de tell, de tels efforts, de telles paroles sont louables et approuvés et qu'ils sont la gloire de l'humanité. mais ces actions seules ne suffisent pas ; c'est un corps de la plus grande élégance auquel il manquerait l'esprit. Car ce qui cause la vie immortelle, la gloire éternelle, la spiritualité universelle, le salut et la prospérité réelle, c'est tout d'abord la connaissance de Dieu ; et l'on sait que la connaissance de Dieu passe avant toute autre connaissance, et qu'elle est la gloire suprême de l'humanité ! Car, si dans la connaissance de la réalité des choses il y a des avantages matériels, si c'est par elle que la civilisation extérieur progresse,  la connaissance de Dieu est la cause du progrès et de l'attraction spirituels ;  la vision de vérité, la sublimité de l'humanité, la civilisation divine, la droiture des mœurs et l'illumination ne s'obtiennent que par elle.
     Ensuite vient l'amour de Dieu, dont la lumière  éclaire le cœur de ceux qui le connaissance et dont les rayons éclatants illumine l"horizon, donnant à l'homme la vie du royaume. En vérité, le but de la vie humaine est l'amour de Dieu, car cet amour est l'esprit de la vie et la bonté éternelle ! Si l'amour de Dieu n'existe pas, le monde contingent serait dans les ténèbres ; si l'amour de Dieu n’existe pas, les cœurs des hommes seraient morts et privés des sentiments de l’existence ; si l'amour de Dieu n’existait pas, l'affliction réelle n’existerait pas dans la création de l"homme ; si l'amour de Dieu n’existait pas, l'union spirituelle serait une chimère ; si l'amour de Dieu n'existait pas, la lumière de l'unité n'éclairerait pas l'humanité ; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'Est et l'Ouest ne serait pas comme deux amoureux dans les bras l'un de l'autre ; si l'amour de Dieu n'existait pas, la division et la désunion n'auraient pas été changées en intimité ; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'affliction n'aurait pas remplacé l'indifférence ; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'étranger ne serait pas devenu l'ami ! L'amour humain a jaillie de l'amour de Dieu, et il est apparu par la bonté et la faveur de Dieu !
     Il est clair que la réalité de l'humanité est variée ; les opinions sont distinctes, les sentiments sont différents ; et cette différence d'opinions, de pensées, d'intelligences, de sentiments parmi les individus de l'espèce humaine, est due aux nécessités essentielles , car les différences dans les degrés de l'existence des créatures sont une des nécessités de l'existence qui se dénoue en formes infinies.
Donc, nous avons besoin d'un pouvoir général qui domine les sentiments, les opinions et les pensées de tous, grâce auquel ces divisions n'auront plus d'effet, et qui amène tous les individus sous l’influence de l'unité de l'humanité. Et il est clair et évident que le plus grand pouvoir qui existe dans l'humanité c'est l'amour de Dieu ; il conduit les différents peuples à l'ombre de la tente de l'affection, il donne aux nations et aux tribus opposés et hostiles l'amour et l'union les plus grands !
     Voyez, après le Christ, grâce à l'amour de Dieu, combien de nations, de races, de tribus, de peuples sont venus se ranger sous l'ombre du Verbe de Dieu : les divisions et les divergences de mille ans furent entièrement détruites et anéanties ! Les préoccupations de race et de patrie disparurent complètement ; l'union des âmes et des existence se fit ; tous devinrent des vrais chrétiens spirituels !
     La troisième vertu de l'humanité, c'est la bonne volonté, laquelle est le fondement des bonnes actions. Certains philosophes ont considéré  l'intention comme supérieure à l'action, car la bonne volonté est toute lumière ; elle est exempte des impuretés de l'envie, de l’inimitié, de la déception. Or, il se peut qu'un homme accomplisse une action pieuse en apparence, mais qui soit dictée par l'intérêt. Par exemple, un boucher chérit un mouton et le protège ; mais cette action pieuse du boucher est dictée par le désir d'en tirer profit, et le résultat de cette affection consiste à frapper d'un stylet le malheureux mouton. Combien d'actions pieuses sont dictées à l'homme par l'intérêt ! Mais la bonne volonté est affranchie de telles impuretés.
     Bref, à la connaissance de Dieu s'ajoutent l'amour de Dieu, l'attraction, l'extase et la bonne volonté, alors une action pieuse est complète et parfaite. Autrement , une bonne action aura beau être louable, si elle n'est pas soutenue par la connaissance de Dieu, l'amour de Dieu et une intention sincère, elle sera imparfaite. C'est ainsi que l'existence de l'homme doit réunir toutes les perfections pour être parfaite. La vue est une faculté extrêmement précieuse et appréciée, mais elle doit être aidée par l'ouïe ; l'ouïe est très appréciée, mais elle doit être aidée par la parole ; la parole est très appréciée, mais elle doit être aidée par le pouvoir de la raison, etc. Et ainsi de suite pour les autres pouvoirs,, les autres  organes et membres de l'homme ; lorsque tous ces pouvoirs, ces sens, ces organes, ces membres existent en même temps, il est parfait.
     Or, aujourd'hui on rencontre dans le monde des gens qui, en vérité, désirent le bien universel, et qui, selon leur pouvoir, s'occupent à protéger les opprimés et à aider les pauvres ; ils sont enthousiasmés pour la paix et le bien-être universel. Bien que sous ce rapport, ils soient parfaits, pourtant, étant privés de la connaissance et de l'amour de Dieu, ils sont imparfaits.
     Galien, le médecin, dans son livre où il commente le Traité de Platon, sur le gouvernement d'une cité, écrit que les principes fondamentaux de la religion ont une grande influence pour une civilisation parfaite, et la preuve en est que " la multitude ne peut pas comprendre l'enchaînement des paroles explicatives" ; aussi a-t-elle besoin de paroles symboliques pour l'annonciation des récompenses et des châtiments dans l'autre monde ; et ce qui prouve l'exactitude de cette affirmation, c'est qu'aujourd'hui nous voyons un peuple qu'on appelle les chrétiens croire aux châtiments et aux récompenses et que, de cette secte, émanent des actions de beauté comme celles qu'accomplirait un vrai philosophe. Ainsi, chacun de nous voit clairement qu'ils ne craignent pas la mort, qu'ils n'attendent et ne désirent d'autrui que la justice et l'équité, et qu'ils sont considérés comme de vrais philosophes !
     Maintenant, remarquez quel  devait être le degré de la sincérité, du zèle, des sentiments spirituels, des obligations de l'amitié et des bonnes actions d'un chrétien, pour que Galien, le médecin philosophe, bien qu'il ne fit pas partie de la secte du Christ,  ait témoigné des bonnes mœurs et des perfections de ces êtres, au point de dire qu'ils étaient des vrais philosophes !  Ces vertus, cette morale n'ont pas été uniquement obtenues par les bonnes actions. S'il ne s'agit que d'obtenir et de distribuer le bien,  cette lampe aussi, maintenant, est allumée et illumine la pièce ; sans nul doute, cet éclairage est un bien ; cependant, nous n'allez vous mettre à faire l'éloge de la lampe; le soleil fait progresser tous les êtres de la terre, et par sa chaleur et sa lumière, il leur donne la croissance et le développement ; y a -t-il un bien plus grand que celui-là ? Cependant, comme ce bien ne découle pas de a bonne volonté ni de l'amour et de la connaissance de Dieu, on ne le remarque.
     Lorsque, au contraire, un homme donne à un autre une coupe d'eau, ce dernier lui en est reconnaissant et le remercie. Un homme sans réfléchir, dira : ce soleil qui éclaire le monde, cette suprême bonté que l'on voit en lui, il faut les adorer et les louer ; pourquoi ne pas être reconnaissant et ne pas les remercier, alors que nous louons un homme qui se distingue par une simple petite qualité ? Mais si nous examinons la vérité, nous voyons que cette bonté insignifiante de l'homme est due à des sentiments conscients, et qu'elle est par conséquent, digne de louange. Tandis que la lumière et la chaleur du soleil ne sont pas dues aux sentiments et à la conscience ; elles ne sont donc pas dignes  d'éloge ni de louange et ne méritent ni reconnaissance ni remerciements.
     De même, lorsqu'un être accomplit une bonne action, bien qu'elle soit louable, si elle n'est pas causée par l'amour et la connaissance de Dieu,  elle est imparfaite.
     De plus, si vous regardez avec équité, vous verrez que ces bonnes actions des autres hommes, sont aussi, au fond, causées par le enseignements de Dieu ; c'est-à-dire, que les prophètes d'autrefois ont amené les homes à accomplir ces actes, leur en ont expliqués la beauté leur en ont commentés les effets superbes : ce enseignements se sont répandus parmi les hommes, leur sont arrivés successivement les uns après les autres et ont tourné leurs cœurs vers ces perfections. lorsque les homes ont vu que ces actions étaient considérées comme belles et devenaient une cause de joie et de bonheur pour l'humanité, ils s'y sont conformés. Donc, celles-là aussi viennent des enseignements de Dieu. mais il faut un peu d'équité, au lieu d'argumenter et de se disputer.
    Grâce à Dieu, vous êtes allés en perse, et vous avez vu comment les persans, par les saintes brises de Baha'ù'llàh, sont devenus bienveillants pour l'humanité. Autrefois, s'ils rencontraient quelqu'un d'autre race, ils le persécutaient et n'avaient pour lui que pensée de meurtre, haine et malveillance ; ils allaient jusqu'à le couvrir d'immondices. Ils brûlaient l’Évangile et la Bible ; s'ils touchaient ces livres, ils devaient laver leurs mains polluées ! Aujourd'hui la plupart d'entre eux récitent en chantant, comme il convient , le contenu de ces deux livres dans les réunions et les assemblées, et ils les commentent. ils offrent l'hospitalité à leurs ennemis. Ils traitent avec gentillesse les loups sanguinaires, comme s'ils étaient des gazelles de la plaine de l'amour de Dieu ! Vous avez vu leurs coutumes et leurs habitudes ; et vous entendu parler des mœurs des anciens Persans !  Cette transformation des mœurs, cette rectification de la conduite et des paroles sont-elles possibles autrement que par l'amour de Dieu ? Non, par Dieu ! Si, à l'aide de la science et de nos connaissance, nous voulions introduire ces mœurs et ces coutumes, certes cela prendrait mile ans, et elles ne se répandraient pas dans toute la multitude !
     Aujourd'hui,  grâce à l'amour de Dieu, elles se répandent avec la plus grande facilité.
     " Et soyez avertis, ô possesseurs d'intelligence ! "

" Les Leçons de Saint jean d'Acre" ont été recueillies par Laura Clifford Barney et traduites du persan par Hippolyte Dreyfus

     Abdu'l-Bahà put se rendre en Egypte, en Europe et en Amérique du Nord. il accueillait tous ceux qui venaient à lui. Il fut invité à parler dans les églises, les synagogues, les universités et dans les milieux les plus divers, des centres de théosophie à l'Armée du Salut. Il mourut à Haïfa, en 1921, au pied du Mont-Carmel et désigna, dans son testament, son petit fils Shoghi Effendi , comme premier Gardien de la Foi Baha'ie, mission qu'il remplit avec maîtrise.
     Le gouvernement d'Israël, comme l'avait fait le gouvernement du Royaume-uni quand il avait mandat sur la Palestine, a reconnu que la religion baha'ie avait droit aux considérations accordées aux grandes croyances possédant des communautés, des institutions et des édifices en Terre Sainte.
Laura Clifford-Barney

Nouvelles baha'ies

Tunisie : les baha'is lancent un SOS

Iran : arestation de deux baha'is à Shahin-Shahr/Isfahan

Un autre  étudiant baha'i expulsé d'université en Iran

Les assassins d'un baha'i ont été libérés sous caution

Comprendre la religion baha'ie, article du journal La Croix paru le 07 janvier 2017 par Claire Lesegretain

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dimanche 26 février 2017


Joyeux Ayam- I- Hà à toutes et à tous en ces jours de l'année, particulièrement consacrés à la générosité .


     " ô Plume du Très-Haut ! Dis : ô peuples du monde, Nous vous avons prescrit de jeûner durant une brève période, à l'issue de laquelle Nous avons fixé pour vous la fête de Naw-Rúz. Ainsi que l'a décrété le Seigneur du début et de la fin, l'Etoile matinale de la parole a-t-elle brillé au-dessus de l'horizon du Livre. 


     Que les jours excédentaires soient placés avant le mois du jeûne. Nous avons décrété que, parmi tous les jours et toutes les nuits, ceux-là seraient les manifestations de la lettre Há, et c'est ainsi qu'ils n'ont pas été compris dans les limites de l'année et de ses mois. Au cours de ces journées, il convient au peuple de Bahá d'organiser de bons repas pour eux, pour leur famille et, au-delà, pour les pauvres et les indigents, puis de saluer et de glorifier leur Seigneur, de chanter ses louanges et de magnifier son nom, dans la joie et l'allégresse; et lorsque finissent ces jours de générosité qui précèdent la période de restriction, qu'ils commencent le jeûne
     Ainsi l'a ordonné le Seigneur de toute l'humanité. Les voyageurs, les femmes enceintes ou qui allaitent, les malades, ne sont pas tenus de jeûner; ils en ont été dispensés par Dieu, en signe de sa grâce. Il est, en vérité, le Tout-Puissant, le Très-Généreux." 

Pour plus d'information sur le calendrier baha'i, son origine et son fonctionnement, c'est ici.


dimanche 11 septembre 2016

Preuves spirituelles de l'origine de l'espèce humaine (Les leçons de Saint jean d'Acre (AKKA_Palestine 1907) p.211

Prologue

     Le moment est venu de diffuser d'autres leçons du Maître Abdu"l-Baha. J'ai choisi l'ouvrage "Les Leçons de Saint Jean d'Acre"  pour sa richesse d'expression afin que l'âme sincère, sur le chemin, de son Bien-Aimé puisse être approfondie, restée
connectée.  
Cette première leçon " Preuves spirituelles de l'existence humaine", est choisie selon mon inspiration du moment et non pas en chronologie des sujets traités dans l'ouvrage. Libre à vous de découvrir les autres leçons pour votre propre gouverne. Car l'ouvrage est disponible, accessible et gratuit. Bien sûr le but de cette démarche est de vous faire connaître ces leçons lumineuses que constitue cet ouvrage  issu de conversations sténographiées en persan répondant aux questions de Laura Clifford Barney lors de ses sejours à Akka (1904-1906), l'actuel Acre en Israël. Cet ouvrage fut traduit en français par son mari Hippolyte Dreyfus. Pour notre plus grand bonheur.

Preuves spirituelles de l’existence humaine (p.211)

     Les preuves que nous avons apportées, relatives à l'espèce humaine,* étaient des preuves logiques ; maintenant nous parlerons des preuves spirituelles, qui sont essentielles. Comme nous avons donné de la Divinité des preuves logiques, et que, de même,  nous avons prouvé logiquement que l'homme existe dés l'origine et dés la fondation comme homme, que son espèce date de toute éternité, il s'agit maintenant de prouver spirituellement que l'existence humaine, c'est-à-dire l'espèce humaine, existe nécessairement et que, sans l'homme, il n'y aurait pas de perfection divine ; mais ce sont des preuves spirituelles: non des preuves de logique.
     Nous avons établi à maintes reprises, avec preuves et arguments à l'appui, que l'homme est le plus noble des êtres contingents, la réunion de toutes les perfections, et que tous les êtres et les créatures sont le lieu où resplendit l'éclat de Dieu ; c'est -à-dire que les signes de la grandeur divine sont apparents dans la réalité des choses et dans toutes les créatures. De même que le globe est le lieu où resplendit l'éclat du soleil (puisque sa lumière, sa chaleur, ses effets sont apparents et visibles dans les moindres atomes de la terre), de même les atomes des êtres, dans cet espace infini, proclament et prouvent l'une des perfections divines. Rien n'en est exclu. C'est, soit un signe de la miséricorde de Dieu, soit un signe de son pouvoir, de sa grandeur, de sa justice, de sa providence qui dispense l'éducation ; soit un signe de la bonté de Dieu, de sa vision, de son audience, de sa connaissance, de sa grâce, et ainsi de suite. 
      Nous en revenons à ceci que, nécessairement, chacune des créature est le lieu où resplendit l'éclat divin, c'est-a-dire que les perfections de Dieu sont apparentes et resplendissent en elles. Ainsi, le soleil, dans le désert, sur la mer, dans les arbres, dans les fruits et les fleurs, dans tout ce qui existe sur terre, resplendit. Le monde des créatures, c'est-à-dire chaque être existant, nous dit l'un des noms de la Divinité. Mais la réalité humaine est la réalité collective, la réalité générale, le lieu où resplendit l'éclat des toutes les perfections humaines ; c'est-à-dire que, pour chaque nom, chaque attribut, chaque perfection que nous reconnaissons en Dieu, il existe un signe chez l'homme. S'il en était autrement, l'homme ne pourrait pas les imaginer ni les comprendre.

     Ainsi nous disons que Dieu voit, et notre œil est le signe de sa vision ; autrement, comment pourrions-nous imaginer la vision divine ? Car l'aveugle, du moins l'aveugle-né ne peut imaginer la vision ; le sourd, du moins le sourd de naissance, ne peut imaginer l'ouïe ; celui qui est mort ne peut se représenter la vie. Par conséquent, la divinité de Dieu, qui est la réunion de toutes les qualités, éclate dans la réalité de l'homme ; c'est-à-dire que l’Essence d'Unité* est la somme de toutes les perfections et ce état  d'unité se reflète dans la réalité humaine : le Soleil de Vérité brille dans ce miroir. C'est pour cela que l'homme est le miroir parfait qui regarde le Soleil de Vérité ; Il est son lieu de resplendissement. L'éclat des perfections divines se voit dans la réalité de l'homme. Ainsi, il est le représentant de Dieu, son messager. Si l'homme n’existait pas, l'univers n'aurait pas de résultat, car le but de la vie est l'apparition des qualités divines.
         On ne peut donc pas dire qu'il y eut un temps on l'homme n'existait pas. Tout ce que l'on peut dire, c'est que le globe terrestre n'existait pas et qu'au commencement l'homme n'était pas non plus apparu sur cette terre. Mais, dés le commencement, qui n'a pas commencé, jusqu'à la fin qui ne finira pas, la manifestation parfaite existe* ; et cet homme dont nous parlons+, n'est pas n'importe quel homme, mais bien l'homme type. Car dans l'arbre, la partie la plus noble est le fruit qui est sa raison d'être ; si l'arbre n'avait pas de fruit, il ne signifierait plus rien. Donc, on ne peut imaginer que les mondes, les étoiles ou la terre aient un jour été peuplés d'ânes, de vaches, de souris et de chats, et qu'il n'y ait pas eu d'hommes. C'est une supposition fausse, insignifiante. La parole de Dieu est claire comme le soleil, c'est la preuve spirituelle ; mais on ne peut, en commençant, avancer cette preuve pour les matérialistes ; d'abord il faut mentionner les preuves logiques, ensuite les preuves spirituelles.

*Cf.sipra,XLVI :"Modification des espèces".
*Dieu
*C'est-à-dire qu'il y a toujours eu des manifestations de Dieu
+ En affirmant qu'on ne peut pas dire  qu'il y eut un temps où l'homme n'existait pas.


Nouvelles baha'ies

Are we facing the end of the world ? The big question - Bahai Faith's View

La Communauté internationale baha'ie demande au Président Rohani de cesser  l'oppression économique systématique
Temple baha'i in Chile ( Présentation du nouveau temple bah'i du Chili)
News and Docu. clips about Robert S. ABBOTT, a bahai, a lawier, and a newspaper publisher /editer
Southern Flame Baha'i Summer School 2016 (Prayer)
Un raport du Collectif Hrana sur la situation de Nasim Bagheri incarcérée à la prison d'Evin  en Iran

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