mercredi 31 août 2011

E-commerce/Droit des Consommateurs

L'accomplissement des prophéties

     Abdu'l-Bahà écrit :
     Quand le Christ parut, il y a deux mille ans, bien que les juifs eussent attendu sa venue et, en larmes, prié chaque jour, disant, "Ô Dieu, hâte l'apparition du Messie", lorsque parut le Soleil de vérité, ils le vilipendèrent avec la plus grande véhémence et le renièrent, allant même jusqu'à crucifier cet esprit divin, ce Verbe de Dieu, le traitant de démon, l'appelant Belzébuth, ainsi que le rapporte l’Évangile. La raison de leur attitude ? Ils disaient : "La révélation du Christ, selon le texte explicite de la Thora, sera confirmée par certains signes, et tant que ces signes ne se seront pas produits, quiconque prétendra être le Messie est un imposteur". D'après l'un de ces signes, le Seigneur doit venir d'un lieu inconnu; or, (disaient le juifs) nous connaissons la maison de cet homme à Nazareth, et cette région a-t-elle produit quelque chose de bon ? Un second signe est qu'il doit régner avec des verges de fer, c'est-à-dire (pensaient les juifs) une épée, alors que ce Messie n'avait même pas un bâton.
     D'après une autre condition, il doit s'asseoir sur le trône de David, et établir le règne de David. Mais loin de siéger sur un trône, ils voyaient que cet homme n'avait même pas une natte pour s'asseoir. Une autre des conditions est la promulgation de toutes les lois de la Thora; or, Jésus a abrogé ces lois, il a même rompu le sabbat, bien qu'un des paragraphes irréfutables du texte dise : "Celui qui prétend être prophète, fait des miracles et rompt "le sabbat, sera mis à mort." Une autre encore des conditions précise qu'en son règne la justice sera si parfaite que l'équité et la droiture s'étendront du monde humain au monde animal, que le serpent et la souris partageront le même trou, la perdrix et l'aigle le même nid, que le lion et la gazelle iront en pâture dans le même pré, que le loup et l'agneau s'abreuveront à la même fontaine. Mais l'injustice et la tyrannie s'étaient tellement accrues à cette époque qu'on le crucifia. Une autre encore des conditions exige qu'aux jours du Messie, les juifs prospèrent et triomphent de tous les peuples de la terre; or, ils vivaient toujours dans la pire déchéance, esclaves de l'empire romain. "Alors, disaient-ils, en quoi ce Messie " peut-il être celui promis par la Thora ?"
     Ainsi les juifs repoussèrent le Soleil de Vérité, bien que cet esprit de Dieu était vraiment annoncé dans la Thora. Mais ils n'avaient pas compris la signification des signes donnés, ils crucifièrent le Verbe de Dieu. A l'heure actuelle, les baha'is affirment que les conditions requises furent remplies en la manifestation du Christ, mais non dans le sens où les juifs l'entendaient. La description de la Thora est purement allégorique. Par exemple, on y  trouve le signe de la souveraineté. Les baha'is disent que la souveraineté du Christ est céleste, divine, éternelle; que ce n'est nullement une souveraineté éphémère comme celui de Napoléon. La souveraineté du Christ s'établit il y a près de deux mille ans, elle persiste toujours et cet Être saint sera glorifié à jamais sur un trône éternel. De même, toutes les autres conditions se sont réalisées, mais les juifs ne les ont pas discernées. Bien que vingt siècles se soient écoulés depuis l'apparition du Christ dans toute sa splendeur, les juifs, cependant, attendent toujours la venue du Messie; ils se considèrent comme seuls justes et voient dans le Christ un imposteur.(Ecrit par Abdu'l-Bahà pour ce chapitre.)
     Si les juifs s'étaient adressés au Christ, celui-ci leur aurait expliqué le sens véritable des prophéties relatives à sa personne. Tirons donc une leçon de leur erreur et, avant de décider si les prophéties se rapportant à la Manifestation récente, à l'instructeur du dernier jour, n'ont pas été remplies, référons-nous aux précisions de Bahà'u'llàh lui-même, car il est certain que nombre de prophéties sont reconnues comme étant scellées; seul, le véritable éducateur peut en briser le sceau et, de l'écrin des mots, en extraire le sens véritable.
     En de nombreux écrits, Bahà'u'llàh a expliqué la signification des anciennes prophéties, mais ce n'est pas sur cela qu'il s'appuie pour fournir les preuves de sa mission de prophète. A tous les êtres doués de perception, le soleil prouve  lui-même son existence; dés qu'il se lève, nul besoin de recourir à d'anciennes prédictions pour nous assurer qu'il brille. Ainsi en est-il de la manifestation de Dieu lorsqu'il apparaît. Même si les anciennes prophéties étaient tombées dans l'oubli, la manifestation serait encore par elle-même la preuve suffisante pour tous ceux dont le sens spirituel est en éveil.
               Bahà'u'llàh et l’Ère Nouvelle



















Commotion, le projet d'un internet hors de tout contrôle

dimanche 28 août 2011

L'évolution du téléphone mobile

Guide de Noël 2011

Cnet France : le Guide de Noël 2011 : une sélection de produits High Tech et gadget à offrir, faire offrir pour les fêtes.
Les Numériques : Guide de Noël High tech, le palmarès 2011 : un guide d'achat dédié aux fêtes de fin d'année.

La mission de Bahà'u'llàh

     Bahà'u'llàh a déclaré clairement et à maintes reprises qu'il était l'éducateur, l'instructeur attendu par tous les peuples, le canal d'une grâce merveilleuse qui dépasserait toutes les dispensations précédentes et dans lequel toutes les formes antérieures de religions se fondraient comme les rivières se fondent dans l'océan. Il a posé les fondations qui offrent une base solide à l'unité mondiale et qui inaugurent l'âge glorieux de la paix sur la terre et la bonne volonté parmi les hommes, âge promis par les prophètes et chanté par les poètes de tous les temps.
     La recherche de la vérité, l'unité de l'humanité, des religions, des races, des nations, de l'Orient et de l'Occident, la réconciliation de la religion et de la science, l'abollitions des préjugés et des superstitions, la proclamation de l'égalité des droits pour tous, hommes et femmes, l'établissement de la justice et de l'équité, la fondation d'un tribunal international suprême, l'adoption d'une langue auxiliaire universelle, l'instruction obligatoire, tout ceci et bien d'autres enseignements du même ordre furent révélés par la plume de Bahà'u'llàh dans la seconde moitié du XIXème siècle, en de nombreux volumes et épîtres. Plusieurs de ces dernières furent adressées aux souverains et aux dirigeants du monde 
     Son message, unique par sa richesse, sa portée et son but, est en parfaite concordance avec les signes et les nécessités de l'époque actuelle. 
     Jamais les problèmes nouveaux qui s'imposent aux hommes ne furent aussi importants, et aussi complexes qu'aujourd'hui. Jamais les solutions offertes ne furent aussi nombreuses et aussi contradictoires.
     Jamais le besoin d'un instructeur du monde ne fut aussi urgent et aussi universellement ressenti.
     Jamais peut-être l'attente d'un tel maître ne fut aussi confiante et générale.


                                     Bahà'u'llàh et l’Ère nouvelle










lundi 15 août 2011

Le traitement des criminels

     Dans une causerie sur la méthode la plus équitable de traitement des criminels, Abdu'l-Bahà s'exprima ainsi : 
     Pour éviter les crimes le meilleur moyen est de faire l'éducation des peuples de tel sorte... qu'ils tremblent à l'idée de perpétrer un crime, et celui-ci leur apparaisse comme le plus grand des châtiments en soi, le pire tourment, la suprême condamnation...
     Ainsi aucun délit méritant condamnation ne sera plus jamais commis...
     Si quelqu'un opprime, offense ou fait du tort à une autre personne et que l'offensé rend le mal par le mal, il se venge, ce qui est répréhensible... Si Pierre déshonore Paul, celui-ci n'a pas le droit de déshonorer Pierre; s'il le fait, c'est une pure vengeance et il agit mal. Il doit au contraire rendre le bien pour le mal; il doit non seulement pardonner mais encore, si possible, rendre service à son oppresseur. Une telle attitude est celle qui convient à l'homme, car où est l'avantage de la vengeance ? Les deux actions se valent; si l'un est répréhensible, elles le sont toutes les deux. La seule différence est que l'une a été commise en premier lieu et l'autre après.
     Quant à la communauté, elle a le droit de se protéger et de se défendre; en outre, la société n'éprouve ni haine ni animosité à l'égard du meurtrier; elle le punit uniquement pour assurer la protection et la sécurité des autres...
     Ainsi, quand le Christ a dit : " Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui l'autre", son but était d'apprendre aux hommes à ne pas exercer de revanche personnelle. Il ne voulait pas dire que si un loup  se jetait sur un troupeau pour le décimer, il faudrait l'encourager. Car si le Christ avait appris qu'un loup, entré dans la bergerie, se préparait à tuer les moutons, il l'en aurait empêché...
     La constitution des communautés repose sur la justice... Le pardon et la miséricorde préconisés par le Christ n'impliquent pas la soumission à un ennemi tyrannique; si une nation attaque votre pays, si vos maisons sont incendiées, vos biens pilés, vos femmes, vos enfants et vos proches brutalisés, votre honneur outragé, vous ne devez pas vous soumettre  à ces ennemis tyranniques ni leur permettre d'exercer la cruauté et l'oppression. Non, les paroles du Christ concernent l'attitude de deux personnes. Si l'un assaille l'autre, la victime doit pardonner. Mais la société doit protéger les droits de l'homme...
 Ajoutons cette remarque : les collectivités s'occupent jour et nuit à établir des lois pénales, à préparer et perfectionner des instruments et des moyens de répression. On construit des prisons, on forge des chaînes et des entraves, on installe des lieux d’exil  et de bannissement, on met au point différentes sortes de tortures et de peines expiatoires et on espère discipliner les criminels par ces moyens, alors qu'en réalité ils provoquent la destruction de la moralité et la perversion des êtres.
     La société doit au contraire, s'évertuer de tout son coeur, jour et nuit, à faire l'éducation des hommes, à les aider à progresser un peu plus chaque jour, à accroître leur science, et leur savoir, à leur permettre d’acquérir les vertus et une saine moralité, à abandonner tout vice afin que le crime ne puisse plus exister. 


(Abdul'Bahà,
 Les Leçons de Saint Jean d'Acre, pp. 277 à 281.)
























lundi 1 août 2011

L'esprit baha'i

     Dans sa prison, dans le lointain Akkà, Bahà'u'llàh secoua profondément son pays natal, la Perse, et non seulement la Perse, mais le monde entier. L'esprit qui les animait, lui et ses disciples, était inépuisablement doux, courtois, patient quoique d'une vitalité étonnante et d'un pouvoir transcendant. Il accomplissait ce qui semblait impossible. Il changeait littéralement la nature humaine. Les hommes qui se soumirent à son influence devinrent des êtres nouveaux. Ils étaient imprégnés d'un amour, d'une foi et d'un enthousiasme tels que les joies et les douleurs terrestres peseaient autant qu'un grain de poussière. Ils étaient prêts à faire face à une vie de souffrances ou à la mort violente avec une sérénité absolue, que dis-je ! avec une joie radieuse !, mus par une inébranlable confiance en Dieu.
     Plus merveilleux encore, leur coeur débordait d'une telle joie,  dans cette vie nouvelle que toute pensée d'amertume ou de vengeance contre leurs oppresseurs était bannie. Même dans des cas de légitime défense, ils renoncèrent complètement à toute violence et, loin de se lamenter sur leur sort, ils se considèrent comme les plus fortunés de tous les hommes, détenant le privilège de de recueillir cette nouvelle et glorieuse révélation et de lui sacrifier leur vie ou de répandre leur sang pour témoigner  de sa vérité. On comprend que leur coeurs soient élevés en des hymnes de joie, car ils savaient que le Dieu suprême, l’Éternel, le Bien-Aimé, leur avait parlés par des lèvres humaines, les avait appelés pour être ses serviteurs et ses amis, qu'Il était venu pour établir son royaume sur la terre et pour apporter le don inestimable de la paix à un monde épuisé par les luttes et les guerres.
     Telle était la foi qu'inspirait Bahà'u'llàh. Il annonçait sa propre mission comme l'avait prédit le Bàb et, grâce au labeur dévoué de son précurseur, une multitude d'êtres se trouvait prête à acclamer son avènement. Des milliers d'hommes avaient secoué le joug des superstitions et des préjugés et , le coeur pur et l'esprit ouvert, attendait la manifestation de gloire promise par Dieu. La pauvreté, les chaînes, les conditions sordides et l'apparente ignominie de sa vie ne parvinrent pas à dissimuler la gloire spirituelle de leur Seigneur; au contraire, ce sombre cadre terrestre ne fit que mieux ressortir l'éclat de sa véritable splendeur.

Baha'u'llàh et l’Ère Nouvelle